Vox Musae
Élodie Bouleftour
Flûtiste à bec et titulaire du certificat d’aptitude en musique ancienne, spécialité flûte à bec, Elodie s’est formé auprès de flûtistes de renom tel que Pierre hamon, Hugo Reyne, Benoît Toïgo, Clémence Comte, Kathrin Bopp ou encore Conrad Steinmann. En 2009, Elle obtient un diplôme de concertiste « Bachelor Konzert » puis un Master de pédagogie en 2011 à la Schola Cantorum de Bâle.
Elodie s’est produite avec divers ensembles d’esthétiques variées : elle a joué avec l’ensemble Les Alizés (musiques de consort) aux côtés de Clémence Comte, l'Ensemble 415 dirigé par Chiara Banchini et l’orchestre Collegium Orpheus dirigé par Jean-Marc Labylle.
Son perfectionnement dans les musiques anciennes l’amène vers la pratique du chant et du rebec, notamment avec la formation de musique médiévale Alba Dolce (http://www.albadolce.com/) dont elle co-fondatrice. Elodie est aussi membre de l'ensemble de musique baroque Fiamma e Foco aux côté de Marta Gliozzi et Jeanne Crousaud, et a dernièrement rejoint l’ensemble Tantad dirigé par Jacques Pellen, qui remet au goût du jour les compositions de Pierre-Yves Moign.
Également passionnée de musiques et danses traditionnelles, elle s'est produite dans de nombreux bals folks en violon irlandais et cornemuse Centre-France et récemment en concert avec l'ensemble Vox Musae.
Elodie enseigne actuellement la flûte à bec et la formation musicale au Conservatoire à Rayonnement Régional de Brest.
Olivier Depoix
Olivier Depoix est accordéoniste, sonneur de clarinette et de cornemuses du Centre France. Son parcours musical est profondément marqué par la musique traditionnelle à danser, principalement de Bretagne, mais aussi d'Auvergne, d'Italie, du Quebec.
Il joue dans le duo Depoix-Huteau avec Emmanuelle Huteau (tuba, clarinette), assaisonnant leur répertoire traditionnel d'accents baroques ou renaissances; dans Duolivine avec Ingrid Blasco (vielle à roue) avec qui il présente Allons la belle, concert qui rend hommage aux chanteuses de tradition comme Jeannette Maquignon et Andrée Duffault; dans Paf ! Le chien avec Mathieu Paquier (vielle à roue) et Julien Deroff (banjo), aux bourrées auvergnates déchaînées; dans les Arpailleurs de lune avec Julien Vrigneau (bombarde), Frédéric Hermelin (percussions), Leila Trimardeau (danse orientale) et Gaëlle Trimardeau (danse tzigane), métissage de musiques et de danses traditionnelles, faisant de leurs différences un langage commun.
En 2009 et 2012, il est boursier CPMDT-ADAMI, dans le cadre de deux compagnonnages, le premier avec Robert Amyot et le second avec Eric Montbel, l'amenant à approfondir et développer sa pratique de la cornemuse.
Il enseigne l'accordéon diatonique à SKV, Sonerien ha Kanerien Vreizh, à Saint-Brieuc.
Mathieu Paquier
Après une formation plutôt classique à la trompette et la direction d’orchestre, Mathieu Paquier, armé d’une basse électrique, s’est intéressé au jazz, puis au rock. Son arrivée en Bretagne en 1995 marque sa rencontre avec les musiques traditionnelles et le début de son intérêt pour la lutherie et les cultures musicales populaires. Ainsi il découvre la Bretagne avec la cornemuse écossaise et le biniou kozh, les balkans avec l’accordéon, l’Auvergne avec la musette 16 pouces, le Moyen-Orient avec le duduk, le Brésil avec le pandeiro, l’Afrique avec le balafon… et aussi la scie musicale, le ukulele, la vielle à roue électroacoustique… Contrôlant difficilement son attrait pour la découverte de nouveaux jouets sonores il s’attache à n’être pas collectionneur mais multi-intrumentiste. Comme c’est souvent le cas dans les disciplines traditionnelles, son apprentissage des différents instruments est passé par des rencontres et des stages avec des maîtres et des musicologues : Cedric Moign et Laurent Bigot pour la musique bretonne, Eric Montbel et Vincent Boniface pour la musette du centre, Pascal Lefeuvre, Marc Anthony et Anne-Louise Foy pour la vielle, Eleonore Fourniau et Sylvain Barou pour les musiques du moyen-orient…
Enseignant dans les disciplines liées au son et chercheur en perception sonore, il s’intéresse aussi à la facture instrumentale au sein de l’Université de Bretagne Occidentale (notamment l’influence des matériaux utilisés dans la facture des instruments à vent).
Aujourd’hui il joue principalement avec Vox Musae en polyphonie de cornemuses, et avec Paf le chien en « musique d’Auvergne à visée hypnotique ».
Florian Bellec
Il grandit dans un milieu où musique et spectacle vivant ont toute leur place; jeune, il est sensibilisé aux musiques du monde et se découvre un intérêt croissant pour le rythme et les instruments de percussion, qu'il pratique d'abord en autodidacte.Chemin faisant, c'est vers les musiques orientales qu'il se tourne. Ses affinités avec la musique persane et en particulier avec le Tombak (Zarb), percussion caractéristique de cette culture musicale, décident de son parcours. Il se formera auprès de maîtres de cet instrument; son apprentissage commence auprès de Madjid Khaladj. Il poursuit cet enseignement auprès de Pedram Khavarzamini, l'un des plus talentueux percussionniste de la nouvelle génération en Iran, par le biais de cours individuels et de stages, en France et en Crête (Houdetsi, école de Ross Daly). Il se tourne ensuite vers le maître Djamshid Chemirani, intéressé tout autant par la musicalité de son jeu que par son rapport à la tradition persane. En parallèle et de manière complémentaire, il travaille avec Antoine Morineau, autre spécialistedu Tombak, ouvert à une utilisation plus contemporaine de l'instrument. Cette immersion dans la musique persane l'amène à en découvrir d'autres instruments dont le Daf et le Dayree. Il se forme auprès de Ershad Tehrani et Mohsen Taherzadeh. Récemment, il a décidé de s'initier au Riqq, percussion phare du monde arabe, auprès de Adel Shams Eldin. Ces divers apprentissages , complétés et enrichis par de nombreuses autres rencontres,notamment au cours de stages (Keyvan Chemirani, Khalid Kouhen, etc) lui permettent d'approfondir toujours davantage ses connaissances de la musique arabe et persane. Depuis 2014, il joue au sein d'un ensemble de musique instrumentale et vocale du XIIème au XVème siècles, Alba Dolce. En 2016, il participe à la création de l'ensemble Tayir, qui jette des ponts entre les musiques de Turquie, d'Iran, de l'Europe baroque, et du Kreiz Breizh.